En janvier 2021, une étude de l’Observatoire de la consommation responsable révèle que 59 % des français déclarent avoir intégré de manière significative l’impact environnemental. Parce que les marques veulent de plus en plus répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, elles revoient leur relation avec ces derniers. Ainsi, elles font le choix d’être plus transparentes, plus éthiques et plus engagées. Retour sur trois gestes écologiques qui font la différence.
Réinventer le packaging : l’alternative du biodégradable
Opter pour un packaging biodégradable est une façon simple de vous positionner dans une démarche de développement durable. Remplacer le plastique par une alternative biodégradable, c’est faire le choix de ne laisser aucune trace nocive dans l’environnement. En effet, un packaging biodégradable est fait de matériaux composés de déchets d’organismes vivants.
D’après une enquête menée par Nielsen IQ en février 2021, 90 % des sondés veulent voir se développer des alternatives au plastique conventionnel. Évidemment, passer du plastique à des alternatives plus naturelles annonce une augmentation du budget. Fort heureusement, selon cette même enquête, 65% des consommateurs consentiraient à payer plus cher pour un emballage compostable. Cerise sur le gâteau : de plus en plus d’entreprises proposent des emballages plus respectueux de l’environnement…. sans sacrifier la créativité et la force esthétique du produit !
L’encre, l’ennemi de l’éco-responsabilité ?
Chaque année, 375 millions de cartouches d’encre sont jetés à la poubelle. Si la communication digitale a permis de limiter en partie la consommation d’encre, d’autres gestes sont à revoir. Par exemple, consulter ses mails sur ordinateur émet également une empreinte carbone.
Toutefois, une étude réalisée par Ademe révèle qu’une consultation de courriel reste souvent moins polluante qu’une impression papier. C’est uniquement au-delà 3 minutes et 24 secondes de temps d’écran devant le mail que la consultation de ce dernier devient plus polluante. A cette période où la culture de l’instantanéité prône, il est donc préférable de communiquer sur le web.
Limiter son empreinte carbone ou comment pallier à la pollution digitale
Si nous avons abordé les manières de limiter la pollution de manière générale, en préférant des solutions plus proches du numérique, il est important de souligner que la pollution digitale existe. En effet, de plus en plus d’organismes émergent dans le but de sensibiliser les entreprises à l’émission d’impact carbone qui découle de leurs communications. Eh oui, toujours selon l’Ademe, les mails d’une entreprise de 100 personnes représentent chaque année 13,6 tonnes de CO2… soit 14 allers-retours Paris-New York !
Lors du webinaire co-réalisé avec J’ai un pote dans la com’, le CEO de la régie DooH it mentionne notamment la société Impact+. Cette dernière encourage les entreprises à repenser leurs impacts de production. En effet, elle leur permet de se rendre compte de l’impact réel de leurs campagnes digitales sur l’environnement. L’idée ? Les accompagner à adopter des campagnes plus respectueuses de l’environnement.