Qu’est-ce que « l’intelligence relationnelle » ?
Développé par Daniel Goleman, le terme d’intelligence relationnelle a été employé pour la première fois en 1920 par Edward Thorndike. Cette notion se rapproche de l‘intelligence sociale ou interpersonnelle : la forme d’esprit qui permet l’interaction et l’accès aux pensées et sentiments d’autrui.
Pour interagir intelligemment il est nécessaire de qualifier nos relations
Souvent, nous ne qualifions pas nos relations, « ai-je une relation agréable ? Bonne ? Difficile ou minable ?». Il est impossible de changer nos relations si elles ne sont pas qualifiées.
Cet exercice est important à faire. Autant pour notre bien-être personnel que pour la santé de notre entreprise.
Il est donc nécessaire de prendre conscience de nos liens avec notre cible pour pouvoir les modifier si besoin. Mais maîtrisons-nous déjà les relations internes à l’entreprise ?
Cette interrogation doit se poser à chaque moment clé de l’aventure entrepreneurial et pas uniquement à l’heure de la création. Derrière cette interrogation se cachent les termes « valeurs » et « visions ».
Une fois cette question élucidée, nous pouvons alors chercher à savoir :
Comment charmer notre audience et ré-enchanter ceux déjà conquis ?
L’interaction entre entreprises et prospects ne cessent d’évoluer au fil des années notamment avec les technologies misent à notre disposition. En parallèle, l’exigence du public, elle, continue de croître et aucune baisse n’est prévue dans les millénaires à venir.
Au départ, l’interaction, la communication entre marque et public étaient réduites à l’annonce d’une réponse aux besoins énoncés. « Vous voulez des chaussures de sport ? Elles sont disponibles chez nous ! »
De plus, certaines entreprises ont compris qu’il fallait aller encore plus loin. Être plus proche de son audience en augmentant son niveau de l’interaction. Nous pouvons le témoigner par l’arrivée des marques sur les réseaux sociaux, avec un ton et une communication personnalisée, à l’image de leur audience sans oublier de promouvoir leurs offres.
Une poignée d’entreprises s’est lancée dans le brand content. Cela consiste à non plus seulement promouvoir leurs produits mais aussi apporter des connaissances sur l’ensemble du secteur spécifique à la marque. Par exemple, la société Décathlon a lancé en 2016 le site « Conseil sport ». Cela avait pour but d’encourager les internautes à pratiquer le sport qui leur convient. Mais aussi les informer, les garder motivés et leur montrer que la marque et ses employés sont là pour les aider.
Force est de constater que les personnes se montrent de plus en plus exigeants.
Nous attendons des marques qu’elles deviennent des médias de leur propre secteur. Mais aussi qu’elles soient disponibles à toutes heures, ce qui oblige ces dernières à se différencier en interne.
De leur côté, les marques n’ont pas fini d’innover pour interagir avec leur audience avant même qu’elle ait formulée sa demande.
Un « plus », peut être un service apporté par une marque dans un domaine extérieur à la sienne et qu’importe le domaine. Il est toujours bien vu qu’une entité rende service.
Le média serviciel au secours de l’interaction
Depuis 2014, la startup française DooH IT apporte un service de rechargement des appareils mobiles via leur solution CharLi. Elle se présente dans les lieux où les personnes sont souvent dépourvues de leur propre chargeur (Restaurants, Hôtels, salon de coiffure, bureaux de notaires… )
À travers la régie DooH It, les marques ont la possibilité de diffuser leurs contenus sur les écrans situés sur le dos du CharLi. Ainsi, ces contenus se déclenchent uniquement lorsqu’un utilisateur se branche à la solution. À ce moment-là, l’utilisateur est captif. Il perçoit donc naturellement le message qui lui est adressé. En effet, il comprend que grâce à cette même marque, il gagne de précieux pour cent de batterie sur son mobile.
Récemment, le Grand Palais a mené une campagne publicitaire DOOH (Digital Out Of Home) avec DooH it mixé à leur campagne online et physique. Cette opération DOOH a permis à la prestigieuse entité de toucher 14 000 personnes dans les lieux de vie du quotidien aux profils CSP+ et jeunes cadres.
Parmi eux, 5 000 personnes ont rechargé leur batterie plus de 10 minutes et ont pu voir passer le spot du Grand Palais de 15 secondes plusieurs dizaines de fois.
À travers le CharLi Play et DooH It, l’annonceur crée un souvenir avec les utilisateurs qui les auront (re)découverts lors de leur détresse de batterie.
Le DOOH a de nombreux atouts
D’après une étude menée par Displayce en 2017, le DOOH apporte aux annonceurs :
- Un gain de notoriété (68%)
- Un accroissement de la génération de trafic en point de vente (64%)
- Une démarcation avec un média novateur (40%)
- Une opportunité de toucher les consommateurs au bon moment (36%)
- Une augmentation des performances des médias associés (30%)
L’interaction est devenue primordiale pour faire perdurer son histoire entrepreneuriale.
Les plus ambitieux seront toujours à l’affût des petits « plus » qu’ils pourront apporter à leur cible et clients car le bonheur et la fidélité résident dans les petites attentions !