Notre édition Drive to TEAM continue avec Rayan Rais, ingénieur logiciel embarqué.
Aujourd’hui dans l’édition Drive to TEAM, DooH it laisse la parole à son ingénieur logiciel embarqué, Rayan Rais. Pour lui, l’aventure DooH it a été une révélation, tant professionnelle que personnelle. Découvrez son aventure.
Salut Rayan, bienvenue dans cette édition Drive to TEAM, comment vas-tu aujourd’hui ?
Ça va très bien malgré le re-confinement auquel on a droit depuis quelques jours. J’ai la chance de ne pas vivre seul donc ça rend la chose moins ennuyeuse !
Peux-tu nous parler un peu de ton parcours scolaire ?
J’ai toujours eu un esprit scientifique depuis le collège, mais sans jamais avoir d’idée précise sur mon avenir, on est quand même très jeunes au moment d’avoir le baccalauréat. La formation d’ingénieur de Polytech Sorbonne m’a donc attiré pour son côté généraliste et scientifique tout en me laissant 2 ans pour choisir une spécialisation. Après les deux années de prépa intégrée, je me suis naturellement tourné vers la spécialité Electronique-informatique Systèmes embarqués, qui s’est avérée très enrichissante par la variété des connaissances qu’elle m’a apportée. J’ai pris énormément de plaisir durant mes études supérieures grâce à des professeurs très compétents pour la plupart, mais aussi aux amis que je me suis fais en école d’ingénieur et avec qui je passe la plupart de mon temps encore aujourd’hui.
Quels ont été pour toi les déclencheurs pour devenir développeur ?
Depuis ma jeunesse j’ai toujours beaucoup joué aux jeux vidéos, j’ai donc eu un attrait particulier pour la technologie en général, et quand j’ai commencé à apprendre l’informatique en prépa intégrée, le côté très concret de la chose m’a tout de suite passionné, pouvoir écrire quelques lignes de code et en voir tout de suite le résultat ça a un côté grisant. Le vrai déclic s’est produit quand on a monté une équipe pour participer à plusieurs concours de création de jeux-vidéos en deuxième année de prépa, où j’ai pu mettre en œuvre un projet personnel. On n’a pas gagné le plus gros des deux concours auxquels nous avions participé, mais l’expérience était enrichissante et m’a permis de voir comment se réalisait un projet d’ingéniérie.
Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours professionnel ?
J’ai fait mon stage de fin d’étude dans une entreprise de conseil, Amesys, où j’ai réalisé un projet d’objet connecté pédagogique pour les crèches appelé “La Bulle Musicale”, c’était très enrichissant, peut-être trop, car j’étais seul sur mon projet sans aucune expérience et avec carte blanche totale sur l’architecture du projet et sur les technologies à utiliser. A la suite de ce stage, j’ai voulu découvrir un peu l’ambiance de start-ups. J’ai travaillé quelques mois pour une entreprise dans l’IoT où j’ai beaucoup appris, notamment des autres ingénieurs, car nous étions tous dans la même pièce à travailler sur un même projet mais avec des problématiques différentes et la possibilité de s’aider mutuellement dans des domaines qui n’étaient pas forcément les nôtres à la base. J’ai ensuite fait plusieurs missions dans des domaines différents : Aéronautique, Télécoms, Décodeurs TVs, Paiement, avec des objectifs différents : Support, Architecture, Développement. Toute cette variété m’a permis d’apprendre des technos et des compétences différentes pour me rendre plus polyvalent et adaptable. C’est d’ailleurs cette polyvalence qui constitue mon principal atout, notamment chez DooH it où je dois passer rapidement d’une mission à l’autre et d’un projet à l’autre.
Qu’est-ce qui t’a amené chez DooH it?
Quand je me suis mis à chercher un nouveau poste, je souhaitais retrouver un poste en start-up, car j’avais beaucoup apprécié ma première expérience. La première chose qui m’a frappé quand j’ai passé mon entretien, c’était l’ambiance et le contact humain que j’ai pu avoir directement avec les membres de l’équipe. Venant d’une mission où la moyenne d’âge était beaucoup plus élevée, j’avais beaucoup moins d’affinité avec mes collègues, ce qui rendait le quotidien plus morne. Chez DooH it j’ai développé très vite des liens avec Clément ou Etienne avec qui je travaille quotidiennement. La deuxième chose qui m’a donné envie de rejoindre l’aventure, c’est le côté très ambitieux, à la fois du projet Digicab, mais aussi du poste que j’allais avoir. Bien que je sois le seul développeur, je dois également assurer l’aspect architecture, test, parfois SAV. Je suis totalement libre et lead sur ma partie, ce qui n’est pas le cas dans d’autres entreprises. Le fait de pouvoir travailler sur différents projets/technos m’a aussi beaucoup plu car cela rend le poste plus dynamique et actif plutôt que de passer 2 ans en continu sur une seule mission.
C’est quoi ta journée type ? As-tu un rituel ?
En ce moment, avec le lancement du Digicab, la première chose que je fais en arrivant au bureau c’est regarder que tout se passe bien sur les différents indicateurs de fonctionnement du Digicab. Je vérifie rapidement que les Digicabs ont bien lancé des sessions la veille et qu’aucun n’a crashé. Une fois que tout est OK, je prends ma TODO si j’ai fini mes développements de la veille et j’avance dessus en ajoutant des fonctionnalités ou en corrigeant des bugs. Si le stock est trop bas, je prends du temps pour préparer quelques tablettes et j’en profite pour mettre à jour celles du stock si elles ne le sont pas.
As-tu une réussite/fierté particulière dont tu voudrais nous parler ?
Le lancement du Digicab est ma plus grande fierté dans le domaine professionnel car c’est le premier projet que je réalise de bout en bout et que je vois commercialisé. Le projet n’est bien sûr qu’à son début avec toutes les idées d’améliorations que nous avons en stock, mais ça reste une énorme fierté. D’un point de vue personnel, ce n’est pas une vraie fierté, mais je suis en train de réaliser un challenge où je dois déjeuner dans un restaurant différent chaque jour où je suis au bureau. J’ai commencé ce challenge en Mai après le confinement et j’en suis à 73 différents ! J’ai même pris un peu de temps libre pour développer une petite application pour aider à choisir parmi ceux que j’ai testé pour ceux qui voudraient découvrir des nouveaux restos dans le quartier (encore en cours de développement) !
Un petit mot pour conclure ?
Je suis très content de faire partie de l’aventure DooH it. Et c’est ma première expérience dans laquelle je me projette vraiment dans le futur au sein de l’équipe. Qui sait dans 3 ou 4 ans on pourra refaire la même interview et je serai CTO ?
Merci beaucoup d’avoir répondu à toutes nos questions pour ce Drive to TEAM !
A bientôt pour un nouveau portrait 😉